Contrebassiste et compositeur, Yves Rousseau creuse depuis des années son propre chemin, entre jazz et musiques improvisées. Pour ce musicien éclectique, curieux de tout, qui cite aussi bien Jacques Tati que l’Europe de l’Est, Schubert ou la poésie parmi ses sources d’inspiration, chaque nouveau projet est une page blanche, un nouveau territoire à arpenter.
Pour Fragments, il a voulu plonger tête la première vers la B.O de son adolescence, au milieu des années 70 : Genesis et Pink Floyd, Zappa, King Crimson… « lorsque les grands groupes pop/rock, alors à leur apogée créatrice, marquaient pour toujours l’histoire de la musique. » Ces réminiscences sont venues fertiliser son imaginaire et s’y sont enrichies d’autres histoires, d’autres influences. Bilan : une palette de huit morceaux ondoyants, entre rock progressif, musique de chambre et jazz, comme une déclaration d’amour aux glorieuses seventies. Pour interpréter ce répertoire original, Yves Rousseau a réuni autour de lui : Géraldine Laurent au saxophone alto, Mattéo Pastorino à la clarinette basse, Jean-Louis Pommier au trombone, Csaba Palotaï à la guitare, et deux jeunes musiciens très doués aux claviers et à la batterie : Etienne Manchon et Vincent Tortiller. Un septet qui sonne comme s’il avait toujours joué ensemble et nous offre un concert ancré dans le présent, entre croisements artistiques et générationnels, qui se distingue par son excellence musicale et instrumentale.
Yves Rousseau Septet
Géraldine Laurent, saxophone alto / Etienne Manchon, claviers / Csaba Palotaï, guitare
Jean-Louis Pommier, trombone / Mattéo Pastorino, clarinette basse / Vincent Tortiller, batterie / Yves Rousseau contrebasse
Pour son nouveau projet sorti à l’automne 2020, le compositeur et contrebassiste Yves Rousseau renoue avec les chocs artistiques de son adolescence. Et nous offre un set de morceaux originaux irrigués par la pop et le rock progressif des années 70.
La presse en parle
« Yves Rousseau plonge dans ses souvenirs et livre un superbe programme dans la modernité, porté par une équipe intergénérationnelle renouvellée. (…) Coup de maître d’emblée en matière de tension (…) Lire la suite« Yves Rousseau plonge dans ses souvenirs et livre un superbe programme dans la modernité, porté par une équipe intergénérationnelle renouvellée. (…)
Coup de maître d’emblée en matière de tension croissante : les deux premières pièces Reminiscence et Personal Computer nous captivent par leur pulsation affolante. Façon générique de séries policières des années 70, dynamités par la jeune garde de l’équipe à savoir la rythmique de l’exceptionnel Vincent et la décontraction d’Etienne dansant derrière son Korg comme un Dj derrière ses platines. Suivent de véritables opéra rock, Oat Beggars, Efficient Nostalgia, effets de lumières inclus. Coup de cœur enfin pour Winding Pathway, longue pièce narrative au nom bien senti (« chemin sinueux ») marquée par la guitare de Csaba qui nous transperce le cœur à la Durutti Column et par un mélodieux solo pizzicati d’Yves. »
Culture Jazz
« Ce projet a priori improbable de faire dialoguer les contraires, cette huile et cette eau sur la même palette, est une magnifique réussite. »
Jazz Magazine
PRESENTATION DU CONCERT