Elle s’imagine en chevaleresse qui traverse les âges, croyant devoir consacrer sa vie à une quête d’absolu en héroïne de sa famille et de l’Humanité. Le légendaire de ce personnage s’entremêle au parcours judiciaire de la victime, à la bête – représentation de la mémoire traumatique – et aux jeux télévisés sur fond de Pop Culture, image de toute une société. Du récit du traumatisme de son enfance, Nolwenn Le Doth tire un manifeste contre la domination et le silence où l’imaginaire tient une grande place, éclairant le lien étroit qui peut exister entre politique, justice et intimité. Parce qu’elle parle pour toutes, elle a souhaité s’entourer d’un chœur de femmes. Une armée de chanteuses amatrices, différente dans chacune des villes où le spectacle se joue.
CHEVALERESSES, bien au-delà d’une histoire personnelle, c’est l’affaire d’une communauté, d’un peuple. Il est temps de faire le choix d’identifier,
de comprendre et d’agir sans plus attendre !
“Il y a le grand-frère. Et la petite sœur. C’est une histoire de famille. Particulière et terriblement banale. C’est l’histoire d’un inceste. Une histoire de lignée et de tout ce qui recommence. Une histoire de société aussi et de tout ce qui recommence. C’est l’histoire de ce dont on est capable. Se relever. Être libre.”
Coréalisation
Compagnie Le pas de l’oiseau et le théâtre La Passerelle