BasarKus n’est pas un être comme les autres. Créature à deux têtes et multiples jambes, il a aussi plein de bras. Et il est très heureux comme ça, vivant en harmonie avec tous ses membres. Jusqu’au jour où l’envie de découvrir le monde saisit notre drôle d’animal qui prend soudain conscience qu’il n’est pas un, mais deux. Dès lors, une furieuse envie de couper le cordon se met à lui démanger les pattes… BasarKus, c’est un être hybride, mi-acrobate, mi-jongleur, incarné par deux circassiens qui n’ont de cesse de créer des ponts entre leurs arts, poussant le dialogue dans ses derniers retranchements avec autant de virtuosité que d’humour.
Dans cette fable sur la joie de grandir, il est surtout question de dé-fusion nécessaire, entre appréhension et excitation.
Où commence et où finit mon corps ? Qui est cet autre que moi ? Comment se décoller pour avancer dans la vie ? Autant d’interrogations fondamentales qui construisent cette joyeuse ode à l’émancipation. Un spectacle vif et malicieux, qui remporte un franc succès et n’en finit pas de tourner.