Thomas Quillardet voulait parler du lien fort qui unit un artiste à son public. Qui, mieux que Mylène Farmer, que ses fans les plus ardents suivent depuis quarante ans, pouvait incarner ce catalyseur d’amour ? “Avec À mots doux, j’invente un personnage de fan, Sylvain, un petit garçon de dix ans qui, en 1987, entend Sans contrefaçon.
Une bascule dans sa vie”, explique-t-il. Dès lors, l’enfant, puis le jeune homme, rêvera d’intégrer le staff de la star... Un fantasme qui lui permettra de se construire.
Avec cette création, l’auteur et metteur en scène nous propose un récit intime en même temps qu’un hommage festif à la culture populaire et à ses icônes, qui peuvent nous aider à nous accomplir.
Au plateau, de la musique live bien sûr, et trois espaces pour dire le rêve éveillé et la quête d’identité : la chambre de Sylvain, un studio de musique et les coulisses d’une grande salle de concert. En jouant du hors champ, avec humour et un haut degré d’onirisme, Thomas Quillardet nous entraîne à la suite de son personnage dans un voyage mental où la relation du fan à son idole vient nous interroger sur nos désirs, nos peurs, nos passions, notre intimité profonde.