« Si pour moi la fin du monde est pour dimanche, je suis aujourd’hui à quel jour de ma vie ? Mercredi fin d’après-midi ? Jeudi matin ? Ne me dites pas qu’on est déjà samed i ! »
Dans sa dernière création, François Morel – ex-Deschiens, chroniqueur sur France Inter… – a réuni des textes qui nous parlent du temps qui passe, de l’amour, de la mort. Rien de pathétique ni de grave, juste des portraits de gens ordinaires à l’heure des bilans : un grand-père qui parle à son petit-fils d’affection et de transmission, Jeannine, une caissière de supermarché fan de Sheila, un vieux monsieur qui se prend à rêver de pouvoir encore séduire, un homme qui se souvient de son histoire d’amour passionnée avec une huître…
Joliment dirigé par Benjamin Guillard, Morel s’amuse avec les genres – vidéo, chansons, piano – et nous susurre la difficulté et le bonheur de vivre. On connaît la qualité de sa plume, ciselée, toute en finesse, pleine d’humour et de dérision, pour l’avoir notamment entendue à la radio. Mais La fin du monde est pour dimanche n’est pas une chronique, plutôt une sorte de récital dont l’élégance et l’humanisme tendrement désenchanté nous évoquent tour à tour Guitry, Devos ou Bourvil.
Lunaire, poétique, le comédien se fait conteur, saisit les petits bonheurs de la vie qui nous parlent de nous et nous embarquent dans cet univers de mots et d’images en toute complicité. Un conseil : n’attendez pas dimanche pour venir (re)découvrir François Morel sur scène.
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LA PRESSE EN PARLE
« Avec sa silhouette débonnaire et son sourire en demi-teintes, François Morel inspire irrésistiblement un sentiment d’empathie. Jamais dans l’esbroufe, il a l’art d’être de la famille et se raconte en nous parlant de nous. Il porte un regard de tendresse sur les hommes et le monde avec l’élégance d’une distance humoristique jamais gratuite ni méchante qui le préserve de toute mièvrerie. Il appartient à la famille Desproges, qui compte de bien rares spécimens, bien que celui-là était plus caustique et celui-ci plus poète, celui-là plus critique et celui-ci plus rêveur, tout au moins sur scène car à l’antenne c’est autre chose. »
Webthea
« Ecrit avec toujours autant de tendresse dans la plume, le regard et le sourire plein de compassion, la mimique qui soutient le propos, son spectacle comblera toutes les attentes des amateurs du comédien, et aussi celles des autres. »
Froggy's Delight
« Musique, projections vidéo, tours de magie habillent superbement une représentation harmonieusement orchestrée par Benjamin Guillard, à la forme inédite pour l’ancien Deschiens qui continue d’explorer ce registre tendre, nostalgique, doux-amer qu’il affectionne et maîtrise joliment. »
Paperblog
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EXTRAIT VIDEO