A voir en famille dès 8 ans
Vous les aviez peut-être découvert à la Passerelle avec leur première création, Stereoptik. Ces enfants de Méliès, créant du « cinéma sans pellicule », reviennent avec un spectacle écrit pour eux par Pef.
« Venez nombreux, devenez malheureux ! », tel est le slogan du Dark Circus. Dans ce sombre cirque, bien sûr, rien ne se passe comme ailleurs. La trapéziste s’écrase au sol, le lanceur de couteaux vise mal, le fauve dévore son dompteur, et l’homme canon se propulse dans l’espace. Jusqu’à l’arrivée d’un jongleur qui va à nouveau insuffler vie et couleurs à ce chapiteau dépressif…
Il y a neuf ans, Jean-Baptiste Maillet, co-fondateur de la compagnie STEREOPTIK avec Romain Bermond, rencontrait Pef, le père du Prince de Motordu, bien connu des enfants. Pour les deux plasticiens et musiciens, hérauts d’un art délicat entre miniature et lanterne magique, le champion du livre pour la jeunesse a écrit un scénario original. Une première pour le duo. « Pour les spectacles précédents, nous partions d’une histoire plus vague qui se modifiait au fil des techniques que nous découvrions », explique Romain Bermond.
Théâtre d’objet, jeux d’ombres, marionnettes, performance, leur univers tient de tout cela à la fois. Chez STEREOPTIK, la bidouille est reine, la poésie comme chez elle. Le public les voit de part et d’autre de l’écran produire en direct l’image et le son, avec du sable, de l’encre, des figurines, une toile cirée déroulée à la manivelle, trois bouts de ficelle et une guitare… et pour la première fois un bout de dessin animé produit en amont. Mais chut ! N’en disons pas trop, de crainte de déflorer cette pure merveille qui éblouira à coup sûr les petits et les grands.
LA PRESSE EN PARLE
« Miraculeux ! Merveilleux ! Enchanteur ! Magique ! Fascinant! Tout est beau, intelligent. N'en disons pas plus. Mais vous n'en reviendrez pas !»
Le Figaro
« Du texte de Pef, le duo de Stereoptik a fait un petit bijou expressionniste et fantastique.»
La Voix du Nord
« De grands enfants qui avec une poignée d'instruments, des papiers découpés, un décor déroulant et de l'encre de Chine réussissent à nous faire décoller du sol. Un spectacle d'une toute petite heure raconté à quatre mains et qui nous rappelle à notre bon souvenir ce passage du 'Petit Prince' : « La perfection est atteinte non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. »
Time Out Paris
EXTRAIT VIDEO