À l’heure où la confiance entre le peuple et les hommes politiques est vacillante, Maëlle Poésy nous livre une réflexion sur notre fonctionnement démocratique, à mi-chemin entre thriller d’anticipation et satire politique.
En ce dimanche d’élection, une pluie diluvienne s’abat sur le pays. Dans la capitale, les urnes restent vides et la tension monte parmi les assesseurs. Quand, à 17h30, le flot des citoyens se décide enfin à accomplir son devoir, c’est la libération dans les différents ministères. Le taux d’abstention n’a jamais été aussi faible et tous fêtent déjà leur victoire. Mais l’annonce des résultats sonne comme un cataclysme : 83% des électeurs ont voté blanc. Face à ce coup de tonnerre, la mécanique du pouvoir se dérègle. Les membres du gouvernement entament une course contre la montre pour faire la lumière sur cette crise sans précédent, tandis que le responsable des services de la Vérité est sommé de mener l’enquête pour éviter que « la peste blanche » ne se répande sur la capitale.
Sur scène, six comédiens interprètent tous les personnages dans une scénographie en mouvement perpétuel. Si le déluge qui s’abat sur le plateau est à l’image du chaos des esprits, des panneaux mobiles rétrécissent peu à peu l’espace de jeu, renforçant la sensation d’étouffement.
Fable anticipatoire, comédie noire ou conte philosophique, Ceux qui errent ne se trompent pas nous pousse à garder les yeux ouverts face à un scénario imaginaire qui pourrait bien devenir réalité…
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LA PRESSE EN PARLE
« Portée par d’excellents comédiens et une scénographie lumineuse, Ceux qui errent ne se trompent pas déroule progressivement sa puissance onirique. Inventant de toute pièce un nouveau vocabulaire aux mouvements sociaux – proche de la performance - elle vient rappeler qu’avant d’être la sphère des manigances et de la désillusion, la politique est d’abord et surtout celle du rêve et d’un possible avenir. Et la forme théâtrale de nous rappeler, en elle-même, que face à « l’événement », quel qu’il soit, il est nécessaire de renouveler nos cadres de pensée et de représentation, comme de trouver un langage qui soit à la hauteur.»
Mouvement.net
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Ceux qui errent ne se trompent pas est une comédie noire, une tragi-comédie qui surfe sur l’époque sans s’enfermer dans une satire ciblée. C’est un conte philosophique, aventureux et impertinent, une suite logique et tonique au Candide inspiré de Voltaire, homme connu pour avoir empêché son époque de tourner en rond et avoir su pointer ses travers.»
Médiapart
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TEASER DU SPECTACLE